mardi 6 janvier 2009

Islam positions pour la Patrie et la Nation aux dernières colonies

Au Nom de Dieu Clément et Miséricordieux
En ALLAH pas : DABSTENTION nationale et de Rétractation patriotique
Avertissement:
Que les musulmans de la Oumma sachent que le traitement colonial de l'islam aux dernières colonies exige un effort de responsabilité ou de réflexion. Pourquoi? eu égard l'exemple de l'ex-Algérie française( Mayotte ici et maintenant...) où se placent les laboratoires de manipulations à la formation de transfuges (harkis et autres tirailleurs en Afrique noire). La communauté musulmane aux dernières colonies encore soumise à ce traitement déviationniste exige de ses militants musulmans conscients cet effort de responsabilité et du discernement à partager avec les frères de l'OUMMA, pour une analyse conforme aux intérêts de l'islam. A vrai dire "les notions du patriotisme légitime et de la nation" telles que exprimées par ces prises de positions "aux dernières colonies"; n'ont rien à voir avec le nationalisme ethno-racial lié aux stratégies occidentales pour le dépeçage du monde islamique (en état -nations inféodés au système économique occidental et ou européen). Une stratégie de faire sortir le monde islamique de son orbite systémique musulmane. Ce qui pose les plus grands problèmes existentiels, d'identité intégrale, et de sécurité qui ont été imposés à la nation de l'islam ou à sa communauté universelle. Les musulmans qui ne sont pas natifs des dernières colonies auront à comprendre et à analyser avec nous ces positions face au traitement colonial de l'islam. Car le problème aux dernières colonies n'est pas l'instauration d'un système islamique; mais de libérer les peuples opprimés dominés d'une tierce culture coloniale prédatrice et dominatrice. Laquelle exerce aussi un acte de prédation sur l'islam par des intermédiaires dans le contexte colonial afin de cantonner la communauté et les convertis dans l'optique des intérêts du colonialisme ou néocolonialisme dominant au détriment des aspirations légitimes des peuples opprimés n'étant nullement contraire à ceux de l'islam bien compris.
Notions du Patriotisme légitime et de la Nation contraires au phénomène disqualifiant de l’abstention nationale et de rétractation patriotique enseigné par le traitement colonial des religions pour organiser la collaboration à l’impérialisme culturel occidental.
Qu’est-ce que le patriotisme et la revendication nationale légitimes ? Quelles analyses s’imposent par rapport aux accointances avec l’extrémisme, le national chauvinisme ethno-racial. En réalité le nationalisme est le patriotisme, comme nous le dit un penseur musulman : « le nationalisme veut dire « patriotisme ». Il ne faut pas confondre l’amour de la patrie avec les thèses des officines et centres obscurs de manipulations « L’amour de la patrie est tout a fait naturel, c’est un instinct inné, commun aux hommes et aux animaux que d’aimer leur lieu de naissance, leur famille, leur quartier, leur région, leurs coutumes et leurs habitudes. Si l’homme ne possède pas ces instincts naturels il ne peut qu’être faible et imparfait. Il ne faut pas croire que les hommes, amis de la vérité et les croyants en Dieu n’aimaient pas leur famille, et leur cité et leur foyer et leur patrie, ne souffraient pas quand ils étaient éloignés de leur pays, n’avaient pas d’yeux pour les us et coutumes, les traditions et les usages de leurs peuples. Il ne faut pas penser qu’ils ne jouissaient pas, ne se réjouissaient pas de ces traditions. Il ne faut pas s’imaginer que celui qui aime les coutumes et la ville où il est né plus que ceux des autres régions est un fautif, un homme blâmable »… Il faut dire aussi que les hommes épris de vérité et croyants sont ceux qui mettent la vérité au dessus de l’erreur et les égarements des ancêtres et des conflits séculaires qu’ils crurent livrer contre DIEU le créateur de l’univers et de l’humain ; la base de leurs conflits avec les Messagers depuis Adam en passant par David Salomon, Abraham, Jésus, Moïse et Mohamed (Paix sur Eux).
QuALLAH PROTEGE
LE PEUPLE ET LA PATRIE TEMPLE DE LA FOI
(à Suivre Février2009)
Le colonialisme occidental exerce des pratiques d’assistanat auxquels il s’efforce d’habituer ou d’aliéner les hommes et les femmes qu’il assujettis. Des luttes menées dans nos sociétés depuis 1848 à nos jours parviennent progressivement à convaincre nos peuples de la voie de la responsabilité en rejetant l’assistanat et toute forme d’aliénation. D’où les conquêtes du patriotisme et des nations de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane qui veulent actuellement accéder à l’autonomie vers les sentiers encore plus nobles de la dignité :(l’auto-détermination).
Dans ces conditions une analyse se justifie aux dernières colonies, qui sont désormais une des sphères typiques du traitement colonial de l’islam.
A l’heure de la clarification des analyses s’imposent, pour se soustraire des erreurs des opportunismes et dégager l’islam de toute ambiguïté.
En fonction des enjeux dans cette affaire Martiniquaise Guadeloupéenne et Guyanaise ; devrions nous surtout dégager une position claire de nos responsabilités que nous soyons : des Musulmans Martiniquais et ou Antillo-Guyanais et des Musulmans venu de l’étranger. Il y a lieu de s’interroger en fonction de ces enjeux des différentes positions respectives. Aussi cette analyse devra t-elle être objective, non pas émotionnelle, mais aussi rationnelle à l’instar d’une dimension étatique Martiniquaise. IBN KALDUN célèbre homme d’état et juge musulman, n’enseigne t’il pas les méfaits de la colonisation, ce dont les musulmans doivent être les premiers à condamner. Cet éminent savantissime, ne nous parle t-il pas de l’assimilation dans « Et le Vaincu imite le Vainqueur… » Titre : 22 pp : 291 « Malheur aux Vaincus! » Titre 23 pp : 292 (Al-Muqaddima ; Discours sur l’Histoire Universelle ; traduction Vincent Monteil Editions Sindbad Tome 1 1967-1968. Paris 18. Les paroles du prophète (paix sur lui) et du Saint Coran concerne l’homme quel qu’il soit, il ne doit accepter d’être « ni oppresseur ni opprimé ». Sachant la raison d’être de l’islam comme le souligne le Saint Prophète et le Saint Coran dont un des objectifs important est de :« de servir la cause de l’humanité et celle de l’homme, contre le désordre et l’injustice dans toutes leurs manifestations »[1].
Aux dernières colonies, le traitement colonial de l’islam suscite un effort de réflexion pour restituer son excellence à l’islam et à sa communauté internationale Umma fondés en toute vérité et justice. Pour ceux qui font une analyse objective de l’islam ;[2] Ils comprennent que les musulmans sont mis en garde contre les conditions d’émergence du traitement colonial de l’islam, qui ont produit en Algérie dite française les Harkis parmi des algériens musulmans, et en Afrique (aux A.O.F. et A.E.F[3]) les Tirailleurs africains musulmans. Un historien algérien nous confirme que :« … L’ÉTAT colonial exerce une emprise totale sur les activités culturelles et religieuses de la communauté algérienne pour déraciner par la francisation la culture arabe et l’islam (…) « le droit d’apprendre sa langue d’exercer en toute liberté sa religion, de connaître son passé sont autant de manières d’affirmer le refus de l’exploitation ».[4]
Bon nombre d’expériences de ce genre seraient résurgences du fait de la présence aux dernières colonies des mêmes ingrédients fourbis par le même système colonial un peu déguisé, mais qui continu à entretenir l’ignorance et l’équivoque en matière d’exploitation des religions, il faut le dire, y compris de l’islam.[5] Le système s’ingénie à entériner une culture de l’ignorance, par des canaux extérieurs et intérieurs inhérents aux opportunismes qui se sont toujours servis des religions, du christianisme comme de l’islam. Mettant des gens en porte à faux par rapport à leur devoir dans leur pays et leur peuple. Au profit de l’impérialisme et du sionisme, certains enclins à trahir leur peuple sous des influences néfastes ,(dénoncés par de nombreux penseurs musulmans algériens anticolonialistes et autres) ; ont été complètement vidés de l’amour de leur pays et de leur nation, et transformés à haïr ou combattre leur propre peuple fourvoyés par des intelligences extérieures liées à des canaux intérieurs de manipulation qui se sont servis de l’ignorance de certains autochtones jusqu’à participer à des complots contre leur pays et nation, et en « Algérie française » même à prendre les armes, avec l’ennemi impérialiste, contre leur compatriotes , nationalistes et patriotes. Phénomène transfuge ou de traîtrise condamné et rejeté par l’islam et sa communauté universelle aux côtés des peuples et nations opprimés. Ce qui Ipso facto met à l’index comme en Algérie les vecteurs, incitant à ces agissements ou agissant ainsi, même dans les contrées les plus reculées des dernières colonies, sous la protection du traitement colonial de la religion. Il faut rappeler, les pertes irrémédiables causées à notre regrettable souvenir historique des méfaits de la France, du fait de son traitement colonial de l’islam en Afrique que subissent en quelque sorte les dernières colonies. A l’instar de jadis où l’ennemi colonial faisait combattre par l’intermédiaire de ces agents tirailleurs les grands résistants:nos Héros révolutionnaires parmi nos ancêtres musulmans anti colonialistes africains comme : Omar Moktar en Libye, et ailleurs en Afrique El Hadj Omar, Samory Touré, Bilal, Ousmane Dan Fodyo, El Hadj Omar, SamoryTouré, Ahmadou Bamba. L’Afrique, et l’Algérie, furent victimes de cette situation.




[1] Citation lettre de Chérif N’DIAYE 3 Février 1995 au préfet de la région Martinique.
[2] Voir Internet : positions du C.I.A.C.R.P.M. (Centre Islamologique Africain Caribéen de Recherches et de la Pensée Musulmane :
A) Prorogation Islamique du discours sur le colonialisme et de la parenté africaine (Hadith) « Malheur à celui qui se donne une autre parenté que la sienne…)
[3] Afrique Equatoriale Française et Afrique Occidentale Française là où certains administrateurs coloniaux attestent de leurs pratiques (Exemple nous citons Félix Eboué )pour ses déclarations utiles pour la compréhension du système : « . Sous la plume de tel Félix Eboué, Administrateur du Tchad ; nous pouvons remarquer encore d’autres subtilités de manipulation de l’influence félines colonialistes aux A.E.F. (Afrique Equatoriale Française).[3]« L’enseignement des Missions chrétiennes touche une grande partie de la société indigène au Gabon et en Obangui-Chari. Son influence est moindre au Tchad, par suite de l’insuffisance numérique de Missionnaires et à cause de la présence d’un bloc musulman compact. La coutume indigène trouve, dans la diffusion des préceptes chrétiens, sa plus inévitable raison d’évoluer… » Il y a moins lieu de former un certain nombre de ménages chrétiens qu’on souhaite exemplaires que d’assimiler la notion de mariage chrétien à une société qui vie sous une autre loi, de lui faire comprendre peu à peu le caractère indissoluble du mariage et librement consenti et l’obligation de la monogamie… ». « Tout cela étant acquis avec beaucoup de doigté et le sens aigu des conséquences sociales, je ne demanderai pas mieux que d’admettre pour les chrétiens (les noirs évangélisés) l’interdiction du divorce et la punition du délit de bigamie en vertu de la coutume telle qu’elle aura été transformée »…(La Nouvelle Politique Indigène pour l’A.E.F. Félix Eboué.)
[4] Extrait article de Mohammed Harbi « Le F.L.N. mirage et réalité, Editions Jeune Afrique 1980 ».
[5] Voir Cheikh Touré : « Le Vrai et le Faux »

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